Tu me pompes l’air !

« Oracle des mandalas d’énergie » de Gaby Shayana Hoffmann
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Vous arrive-t-il, à la suite d’une rencontre ou d’une discussion, de vous sentir vidé.e, à plat ? 

Ou, au contraire, que cet échange vous ait donné une énergie pas possible ? 

J’imagine que vous vivez parfois cette expérience, comme moi. 

Deux récentes rencontres m’ont fait comprendre un peu ce phénomène.

Première rencontre

Cela faisait plusieurs semaines que je prévoyais de rendre visite à une connaissance dans un home pour personnes âgées. Enfin j’avais trouvé le temps. J’aurais dû me sentir contente d’avoir réalisé ce petit projet, d’avoir donné un peu d’attention, de présence, de joie. Eh bien, non. Dans les heures qui suivirent, je me sentais vidée, aucune énergie pour quoi que ce soit.

Que s’était-il passé ?

Pendant plus d’une heure j’avais écouté, encouragé, essayé de faire sourire, ou rire, malgré ses jérémiades.

Ce n’est qu’après coup que j’ai pris conscience de mon énervement, de mes tensions et de leur impact sur ma joie de vivre, sur ma sérénité.

Deuxième rencontre

Par bonheur, quelques jours plus tard, je vivais la situation inverse. Une retrouvaille avec une amie, des plus agréables et enrichissantes. Et dans les heures et jours qui suivirent, je sentais en moi une belle énergie, l’envie de faire ce dont nous avions parlé, et même plus. 

La recette de Meryl Streep

Dans un entretien, Meryl Streep disait avoir résolu la question en évitant les gens négatifs, en ne fréquentant que des personnes positives. Par respect envers elle-même. 

On est bien d’accord, mais ce n’est pas toujours possible. On ne peut pas toujours être aussi radical.e et parfois on veut maintenir certaines relations, malgré tout. 

Comment cela résonne-t-il en vous ?

Comment faire pour ne pas subir les situations qui nous tirent en bas malgré nous ? Les éviter ? Se mettre une barrière émotionnelle avec quelques gouttes d’huile essentielle ? Boire un petit alcool pour prendre de la distance ? Passer les avant-bras sous l’eau froide pour libérer les tensions ? 

C’est quoi votre truc à vous, votre solution ?

8 réponses sur “Tu me pompes l’air !”

  1. Hello Huguette ! En ce qui me concerne, et bien sûr c’est lié à mon activité de thérapeute qui reçoit rarement des personnes à énergie haute, je ne me sens jamais vidée si je suis dans le DON d’amour et d’énergie.
    Par contre, il m’est souvent arrivée de me sentir épuisée et vidée après une longue conversation avec une ou un ami.e déprimé car je n’étais pas dans ma posture de thérapeute et dans ce cas, je n’étais pas vraiment dans le don mais c’était eux qui me prenaient mon énergie. C’est très différent.

    1. C’est bien juste, Danny et je te remercie pour cette distinction. C’est très différent si on interagit en thérapeute ou en amie, collègue… Dans ce cas, la question reste: comment remonter son énergie ou éviter de se faire prendre ??? Bien à toi.

  2. Salut chère Huguette,
    merci beaucoup pour tes réflexions. Les rencontres de toutes sortes constituent la vie en communauté. Bien sûr, elles ne peuvent pas toutes être positives. Nous devons donc accepter celles qui sont négatives et qui nous prennent d’énergie, tout comme celles qui nous donnent des ailes. Ce n’est que lorsque des rencontres négatives récurrentes nous rendent malades qu’il faut changer quelque chose et retrouver l’état décrit par Meryl Streep (une actrice que j’admire beaucoup). Un tel changement est souvent un chemin long et difficile, mais qui en vaut la peine généralement. Bien sûr, il m’est plus facile d’écrire ceci aujourd’hui, après avoir traversé une telle période difficile. Néanmoins, pendant toute cette période, je me disais qu’il fait partie de la vie et que toute énergie négative que je ressens est bien normale; là où il y a des hauts, il y a forcément des bas et inversement ; nous ne pouvons pas vivre l’un sans l’autre. Voilà mes sur ce thème. Bonne chance et garde ton esprit positive.
    Vera

    1. Merci Vera pour ton partage aussi un peu avec ce que tu as vécu. En effet, accepter qu’il y a forcément des hauts et des bas dans l’énergie qu’on donne ou qu’on reçoit nous aide à prendre distance, à voir un peu plus loin. Mais on a aussi parfois envie de remonter « plus vite », non ?

  3. Merci Huguette pour ta réflexion. Donner de son énergie à ceux qui en ont moins, c’est une belle façon d’aimer son prochain, mais il faut effectivement savoir se constituer une carapace. J’ai deux stratégies pour me protéger tout en donnant: 1) limiter le temps passé avec la personne qui est susceptible de me « pomper l’air » comme tu le dis 2) à la suite d’un tel échange pesant, m’accorder au moins une heure d’exercice physique assez intensif dans la nature, durant laquelle j’évacue, grâce à l’effort et au plein air, les sentiments négatifs qui auraient pu commencer à déteindre sur moi.

    1. Voilà deux bonnes stratégies qui seront utiles à d’autres. Merci Véronique pour ces bons conseils. Cela n’enlève rien à notre désir de donner ce qu’on peut à celles et ceux qui nous entourent.

  4. Chère Huguette, je te félicite pour ce message si clair et si bien senti. Il me touche par sa finesse. Je n’ai personnellement aucune recette à proposer, mais je veille à conserver un équilibre entre ce qui me pompe l’air (minorité) et ce qui me donne des ailes (majorité). Merci à toi ! Yvan

    1. Merci Yvan pour ton commentaire, positif comme de coutume ! Oh, tu as certainement quelques recettes. J’avoue que la réponse de Véronique plus haut m’a redonné la piste de « disparaitre » que j’avais un peu abandonné, pour rester gentille. Et même sans sentiment de culpabilité. ah ah ah

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