Et si la qualité des questions que nous nous posons déterminait la qualité de notre vie ?
Savez-vous que, même si nous n’en sommes pas conscient.e.s, notre cerveau est sans cesse dans un jeu de question-réponse ? Il utilise cette tactique aussi bien pour amorcer nos petits gestes quotidiens, comme celui de déplacer une chaise, que pour la prise de décisions importantes, comme celles de prendre un bus ou de téléphoner à son médecin… Mais la plupart du temps, ce processus n’est pas conscient, car il fait partie de nos automatismes.
Nous avons tout en mémoire
Pour trouver une réponse à toutes ces questions, notre cerveau fouille dans notre mémoire.
Que ce soit pour réaliser des activités quotidiennes ou pour répondre à des difficultés inattendues, notre système de question-réponse va immédiatement rechercher une situation similaire dans notre mémoire qui, même si nous en doutons, enregistre chaque minute de notre vie. Cette affirmation a été prouvée par les personnes hypermnésiques.
C’est ainsi que nous allons recevoir des réponses du passé associées aux questions du présent. Et c’est pourquoi les expériences passées ont un effet sur le présent.
Par exemple, si nous nous sommes fâché.e.s un jour avec notre voisin, à chaque fois que nous le rencontrerons ou à chaque interaction conflictuelle en général, notre cerveau nous enverra des signaux d’alarme afin de nous éviter de répéter un moment désagréable. Ce mécanisme se met en marche de la même manière face à des événements positifs : ils seront, eux aussi, renforcés par nos expériences agréables du passé. La répétition de ces moments vécus de manière positive ou négative construit notre esprit, et donc notre vie.
Nous pouvons orienter nos questions
Par conséquent, la formulation de toutes les questions que nous nous posons de manière consciente est importante. De la formulation de la question dépendent les réponses que nous recevrons.
Par exemple, si nous posons la question « Je me demande combien d’abrutis vont participer à cette table ronde ? », notre cerveau ira rechercher tous les événements dans lesquels nous avons été confronté.e à des abrutis. Dès le début de la réunion, nous aurons en tête toutes sortes d’exemples d’abrutis rencontrés au cours de notre vie et notre cerveau passera son temps à en identifier de nouveaux autour de la table. Par contre, si nous posons la question « Je me demande quelles informations nouvelles cette table ronde va m’apporter ? », notre cerveau retrouvera dans notre passé les occasions où nous nous sommes enrichi.e.s d’informations nouvelles.
Nous avons donc intérêt à prendre la main sur nos pensées et sur nos questions. En les orientant dans une perspective constructive, elles peuvent nous aider à changer notre vision du quotidien.
Exerçons-nous en toute conscience
Prêtons-nous à l’exercice de formuler de telles questions. Étant donné que le cerveau est un muscle, comme disent les neuro-scientifiques, plus nous répéterons cet exercice, plus nous pourrons ouvrir notre esprit à ce qu’il nous stimule et nous aide à avancer.
Comme le dit David Lefrançois « La qualité de vos questions détermine la qualité de votre vie ».
Alors à nous de jouer !
Merci Huguette pour cet article, cette fois je l’ai reçu merci !
Oui ouvrir notre esprit à ce qu’il nous stimule et nous aide à
avancer. Cela me parle, c’est important.
Amitiés
Marie
Merci pour ton commentaire Marie. On a parfois l’impression d’être libre de nos réactions, des solutions ou des réponses qui nous viennent à l’esprit. Mais si on ne le fait pas consciemment, on risque bien de se faire mener par le bout du nez… par notre mémoire. C’est ce que nous apprend les neuro-sciences !
Chère Huguette,
Merci pour ta reflexion très intéressante qui nous invite à penser de façon constructive et positive!
Amitiés
Laura
Encore un pas vers une vie consciente et responsable ! Merci Laura pour ta réaction.
Merci pour ta réflexion très intéressante, qui nous invite à penser de façon constructive et positive!
Amitiés.
Absolument juste. Merci pour ce partage qui permet de ne pas se laisser envahir pas les pensées négatives et de garder son énergie pour vivre la partie constructive de sa vie 🙂
Merci pour ton commentaire Barbara. Je ne savais pas ce mécanisme inéluctable de mon cerveau. Ca m’encourage à être encore plus consciente de me pensées. Ca fait du bien, non ?
Merci Huguette pour cet article intéressant et vraiment juste! C’est trop facile de se poser des questions négatives et je vais tenter de me poser des questions plus utiles. Je te raconterai les résultats !
Amitiés ,
Deborah
Je me réjouis de tes retours. Merci Deborah pour ton commentaire 🙂